Piloter un avion – Questions Réponses

Je suis myope. Je peux piloter ?
Oui, un myope peut parfaitement piloter ! Pour passer son brevet de pilote privé, il faut passer une visite médicale : un simple « check-up » pour voir si vous n’avez pas de gros problèmes cardiaques ou d’audition. Lors de cette visite, un médecin agréé par l’Aviation Civile vérifiera que votre acuité visuelle avec vos lunettes est d’au moins 7/10 et que la correction de vos verres n’excède pas +5 / -5 dioptries (vérifiez sur votre prescription).

A quel âge peut-on commencer à piloter ?
Très tôt, en fait ! On peut piloter un avion avant même d’être en âge de conduire une voiture. Dès 17 ans, vous pouvez en effet passer votre PPL.

Et si j’ai moins de 17 ans ?
Tout n’est pas perdu ! Pour ceux qui s’intéressent depuis leur plus jeune âge aux activités aériennes :
Dès 13 ans, vous pouvez passer le BIA (Brevet d’Initiation à l’Aéronautique) qui vous fait découvrir toute la théorie du pilote privé et même effectuer quelques vols découvertes
Dès 15 ans, vous pouvez passer votre premier brevet de pilote : le brevet de base. Mais rien ne vous empêche de commencer votre apprentissage bien avant (dès 14 ans par exemple).

C’est compliqué de piloter un avion ?
En réalité, pas tellement. Sinon, il ne serait pas possible de piloter avant même de savoir conduire sur route ! Le pilotage, c’est surtout des repères et des automatismes à rendre. Et comme pour la conduite automobile, seul l’entraînement compte.

Ça ne secoue pas trop ?
Si vous n’avez volé que sur des avions de ligne et effectuez votre premier vol sur un petit appareil, vous serez sans doute perturbé les premières minutes par les secousses. L’avion vole sur un « coussin » d’air qui n’est pas parfaitement lisse, comme le ferait une voiture avançant sur une route mal goudronnée. Plus l’avion est de petite taille, moins il va vite, et plus ces perturbations sont ressenties par les passagers.

Ces secousses sont-elles dangereuses ?
Non. Elles ne dégradent pas la sécurité du vol. La peur ressentie relève plus de l’imaginaire que du risque réel !