Apprendre à piloter

D’un réalisme étonnant et avec une vision à 300°, il permet d’appréhender tous les cas de figure sans le moindre stress. • Vous participez à un dernier débriefing avant de monter dans l’avion pour effectuer votre vol. Après la check-list règlementaire, vous pouvez décoller. Vous allez prendre les commandes de l’avion. • A vous montées, descentes, virages et bien sûr pour terminer l’atterrissage. Au-dessus du Mans et des Châteaux de la Loire si votre temps de vol le permet, vol en avion de chasse L-39 le pilote instructeur vous laisse la plus grande autonomie possible pour profiter de ce moment unique. L’itinéraire est personnalisable avec le moniteur le jour de l’activité. • Retour au sol, vous effectuez un débriefing du vol avec le pilote. Il vous remet aussi le tracé 3D de votre parcours, le DVD de votre vol et votre diplôme. L’avion que vous allez piloter est un Robin DR 300F-BSJF. C’est un avion idéal pour l’apprentissage. On ne visite pas tout car une partie des 150 pièces richement décorées est réservée à la famille royale qui y séjourne quelquefois. Nous continuons à pied en empruntant des ruelles de terre battue bordées de maisons sans fenêtres extérieures, aux nombreuses échoppes d’artisans groupés par métiers. La circulation est incessante malgré l’étroitesse des rues. Motos, mobylettes, vélos, charrettes à bras et carrioles se fraient un passage à travers la foule, il faut se plaquer le long des murs si on veut rester indemne. Poursuivant notre périple, nous traversons le quartier des teinturiers, des menuisiers et des forgerons, gens du peuple travaillant durement pour un maigre salaire. Je fais quelques emplettes avant d’arriver à la célèbre place Jemaa El Fna grouillante de monde et de marchands de toute sorte. Des saltimbanques, des musiciens et des charmeurs de serpents essaient d’attirer les badauds pour gagner quelques sous. La chaleur étouffante accentue la fatigue, il est temps d’aller déjeuner dans l’un des restaurants donnant sur la place. L’après-midi est consacré à la découverte du Palais El Badi dont il ne reste qu’une immense esplanade entourée de hautes murailles où nichent de nombreuses cigognes.

]. À cette fin, les États établissent les normes techniques, autrement appelées “règlements de navigabilité” auxquels les aéronefs doivent satisfaire pour pouvoir voler. À l’époque, le processus de certification d’un avion subsonique conventionnel prend environ 5 années (entre l’introduction de la demande et la délivrance du certificat). Les constructeurs de Concorde déposent leur demande en 1960 auprès des administrations françaises et britanniques (la DGAC, direction générale de l’aviation civile, et l’ARB, Air Registration Board) et en 1965 auprès de l’administration américaine (la FAA, Federal Aviation Administration). Prévus pour 1966, les essais en vol ont finalement lieu en 1969 et le premier certificat est délivré en 1975. Les raisons de ce retard reposent sur le contexte juridique de l’époque. ], sont adaptés aux caractéristiques des vols subsoniques, et ne peuvent pas répondre aux exigences du transport supersonique. Il faut rappeler à ce stade que dans les années 1960, les États-Unis travaillent aussi à la réalisation de leur programme supersonique (jusqu’en 1971, date de son abandon par le Sénat américain). Ils sont donc eux aussi dans l’obligation de faire évoluer leurs règlements de navigabilité.

Marcel Dassault décède le 17 avril 1986 et son fils Serge devient président des AMD-BA le 29 octobre. Face à la régression du marché aéronautique mondial, aussi bien dans le domaine militaire que dans le domaine civil, il apparaît que le potentiel de production de la société est beaucoup trop important et qu’il convient de le diminuer rapidement. Le 19 juin 1990, AMD-BA devient Dassault Aviation. En 1991, les Rafale C01, Rafale M01 et Mirage 2000-5 effectuent leurs premiers vols. L’année suivante, l’atelier de construction des prototypes est transféré de Saint-Cloud à Argenteuil et les ateliers de fabrications des commandes de vol sont transférés à Argonay. Les premiers vols du Rafale B01 et du Falcon 2000 sont réalisés en 1993. En 1995, a lieu le premier vol du Falcon 900EX et Falcon Jet Corporation devient Dassault Falcon Jet. Le 16 octobre 1998 se tient l’inauguration de la nouvelle usine de Dassault Falcon Jet à Little Rock. En 1999, pour la première fois dans l’histoire de la société, la part de l’activité civile dans le chiffre d’affaires de la société est plus importante que la part de l’activité militaire (68 % contre 32 %).

Mirage 2000 est une référence sur le plan de la disponibilité, de la maintenance, de l’interopérabilité et des performances. 470 Mirage 2000 sont en service dans neuf armées de l’Air à travers le monde et la flotte de Mirage 2000 compte, à son actif, plus d’1,8 million d’heures de vol. Rafale est le premier avion à aile delta avec un empennage canard rapproché conçu pour se poser sur un porte-avions. ], et une maquette à l’échelle 1 est présentée au salon aéronautique international de Berlin. Les systèmes sols de télémesure contribuent à chacun des tirs des lanceurs européens Ariane et Vega ou russes Soyouz depuis la Guyane. Dassault Aviation continue de promouvoir l’utilisation des avions d’armes pour aéroporter des mini lanceurs (projet MLA) destinés à placer en orbite basse des petits satellites. Dassault Falcon Jet, implantée aux États-Unis (direction générale à Teberboro / New Jersey et sites industriels à Wilmington / Deleware et à Little Rock / Arkansas), commercialise les avions Falcon et en réalise les aménagements. En 2016, Dassault Falcon Jet emploie 2 453 collaborateurs et réalise un chiffre d’affaires de 1 100 millions d’Euros.

En 1962, un nouvel ensemble industriel est créé à Argonay en Haute-Savoie (appelée alors Argonnex). Le début des années 1960 marque le lancement par Dassault d’avions civils de qualité. Des solutions techniques venant du bimoteur de liaison Communauté couplées à d’autres prises au Mystère IV, permettent de créer le biréacteur d’affaires Mystère-Falcon 20, premier avion de la famille Mystère-Falcon. Une fois encore, les États-Unis apportent la consécration à un produit de la société puisque c’est la Pan Am qui, la première, commande en série cet appareil et ouvre les portes du marché américain. En 1965, Marcel Dassault décide de changer la raison sociale : le nom de Générale Aéronautique Marcel Dassault ne reflète plus l’activité de la société du fait du départ du Département Électronique. Il en revient donc à son nom d’origine : Société des avions Marcel Dassault. En 1967, la Guerre des Six Jours entre Israël et ses voisins arabes assoit définitivement la renommée de la qualité des appareils Dassault. Le prototype, réalisé sur fonds propres, effectue son premier vol le 11 mai 1973 à Mérignac, piloté par Jean Coureau et Jérôme Résal. Mirage 2000 : Lors de l’élaboration de la 4e loi de programmation militaire, il est apparu que l’armée de l’Air ne pourrait acquérir les 250 ACF polyvalents dont elle aurait besoin. En 1973, la Société étudie sur fonds propres un nouveau projet qui puisse s’accommoder des disponibilités budgétaires et le propose au ministère de la Défense qui le garde en secours en cas d’arrêt de l’ACF. En 1975, sans attendre le résultat du « marché du siècle », Marcel Dassault avait tiré la leçon et fait étudier, sur fonds propres, un avion nouveau. Le 18 décembre 1975, en Conseil de Défense, le Président de la République, Valéry Giscard d’Estaing, décide l’abandon du programme Avion de combat futur. Mirage 2000-5 : Le Mirage 2000-5 est la version multirôle de nouvelle génération (5 e version), dotée d’un nouveau système de conduite de tir et de gestion des armements ainsi que d’un système de visualisation et gestion multiple.